Quand les écarts de conduite règnent au bureau, tout le monde en pâtit.
« Cela mine la santé, le bien-être et le rendement des employés, prévient Christine Porath, professeure agrégée de la McDonough School of Business de l’Université Georgetown et auteure de Mastering Civility: A Manifesto for the Workplace. Et le bilan de l’entreprise finit par s’en ressentir. »
D’après ses travaux sur l’irrespect au travail, 96 % des employés en ont fait l’expérience, et la moitié d’entre eux disent subir de l’impolitesse au moins une fois par semaine, contre le quart en 1998.
L’irrespect sape le moral et la productivité de ses victimes et augmente leur stress. Pas moins de 78 % disent se sentir désengagés envers leur employeur pour cette raison.
C’est d’ailleurs une source d’attrition. Selon un sondage mené en juillet 2014 par Weber Shandwick et KRC Research, plus du quart des post-boomers auraient démissionné à cause de l’irrespect.
« Vous n’arrivez jamais à garder vos talents, continue Mme Porath. Ça coûte cher, et ça ternit la réputation de l’entreprise. »
Alors, comment un cabinet peut-il faire régner le civisme?
Donnez l’exemple! Le même respect doit prévaloir à tous les échelons. Quand les dirigeants sont courtois, tous comprennent que l’irrespect n’a pas sa place dans l'organisation.
